Individus
APA : l’aide aux personnes âgées
Le 6 février 2023
La perte d’autonomie d’un proche met l’ensemble de la famille face à des défis quotidiens, et ce notamment en matière de soins et d’assistance. Afin de vous aider, plusieurs solutions existent pour vous apporter un soutien souvent indispensable. Parmi ces solutions figurent les aides financières accordées aux personnes âgées et, notamment l’allocation personnalisée d’autonomie (APA).
Finense vous explique dans cet article l’importance de cette aide pour les personnes âgées et leurs aidants, et comment cette dernière peut les soutenir dans leur vie quotidienne.
1. A quoi sert l’APA ?
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est un dispositif gouvernemental créé afin d’aider les personnes âgées ou en situation de handicap à maintenir leur niveau d’autonomie et à vivre chez elles le plus longtemps possible. Cette allocation peut couvrir une partie ou la totalité des frais liés à l’aide à domicile, à la vie quotidienne et à la prise en charge des soins. En effet, ces frais sont liés à la dépendance, et comprennent les coûts de la prise en charge à domicile, les frais d’hébergement en établissement médicalisé ou en foyer-logement, les coûts liés à l’accompagnement et à la participation à la vie sociale etc.
L’APA est un moyen important pour les aidants familiaux de soutenir leurs proches âgés dans le besoin, et de veiller à ce qu’ils reçoivent les soins appropriés afin de mener une vie confortable et sûre.
Il est cependant important de noter que cette aide financière ne couvre pas tous les coûts liés à la prise en charge des personnes âgées. Par exemple, elle ne couvre pas les frais d’hébergement en maison de retraite ou en établissement médicalisé.
💡 L’APA peut être utilisée conjointement avec d’autres dispositifs gouvernementaux, tels que la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), pour compléter les soins et le soutien offerts. Pour le maintien à domicile, il peut être nécessaire de combiner l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), le Complément de Libre Choix d’Activité (CLCA) et d’autres dispositifs tels que l’aide sociale.
2. Qui peut bénéficier de l’APA?
Afin de bénéficier de cette allocation, la personne âgée doit remplir l’une (ou plusieurs) de ces conditions :
- Être âgée de 60 ans ou plus;
- Avoir un taux d’incapacité permanente supérieur à 80 %;
- Être reconnue comme travailleur handicapé.
De plus, cette personne doit impérativement résider sur le territoire français.
Les personnes en situation de dépendance peuvent également en bénéficier, quel que soit leur âge, s’ils remplissent les critères de dépendance définis par la loi, c’est-à-dire si leur Groupe Iso-Ressource (GIR) est compris entre 1 et 4.
💡Le GIR est un indice établissant la dépendance d’un individu et pouvant être évalué par le département. Il existe six catégories (ou GIR), la cinquième et la sixième correspondant à des degrés de dépendance très faibles ne permettant pas de formuler une demande d’APA.
3. Comment bénéficier de l’APA ?
Pour faire une demande d’APA, il faut commencer par contacter le Conseil départemental auquel le lieu de résidence du bénéficiaire est rattaché. Une évaluation de la situation et des besoins de la personne sera effectuée afin de déterminer le montant de l’allocation.
Pour ce faire, les justificatifs généralement nécessaires à fournir sont :
- Leformulaire de demande d’APA;
- Les justificatifs de revenus et de ressources;
- L’évaluation de la perte d’autonomie (c’est-à-dire le certificat médical);
- Les factures des dépenses liées à la perte d’autonomie;
- Les pièces d’identité du demandeur et du représentant légal, le cas échéant.
Si la demande est acceptée, l’APA peut être utilisée pour payer diverses prestations à domicile, tels que les travaux d’aménagement pour faciliter la mobilité ou les soins médicaux.
4. Combien perçoit-on grâce à l’APA ?
Le montant de l’APA dépend de la situation financière et du niveau de dépendance de la personne, et peut varier de 500 à plus de 3 000 euros par mois.
Une fois instaurée, cette aide est versée par le département, peu importe le lieu de résidence. Par exemple, il peut s’agir du domicile personnel, d’un établissement social ou médico-social, d’un foyer pour personnes âgées, ou encore d’un Ehpad.
💡 A titre indicatif, en 2022, un individu ayant un GIR 1 pouvait recevoir un montant mensuel maximum de 1.807,89€ ; un GIR 2 : 1.462,08€ ; un GIR 3 : 1.056,57€ et un GIR 4 : 705,13€. Depuis quelques années, ces chiffres sont en hausse.
Finalement, l’Allocation Personnalisée d’Autonomie est cumulable avec une autre aide, l’Aide Sociale à l’Hébergement (ou ASH).
5. Que faut-il attendre de l’APA ?
En tant qu’aidant familial, vous jouez un rôle clé, car c’est à vous qu’il appartient de rechercher les différentes options pour soutenir votre proche âgé. Cela peut impliquer de se renseigner sur les différents dispositifs de soins disponibles, de comprendre les besoins de votre proche âgé et de trouver des moyens de les satisfaire. L’APA fait partie des aides financières les plus connues: commencez par faire la démarche avant tout autre chose.
Vous pouvez également travailler avec des professionnels de santé et des aides à domicile, afin de vous assurer que les soins soient coordonnés et adaptés aux besoins de votre proche. Cela implique aussi de mobiliser un budget consacré à l’aide. Gardez à l’esprit que ces besoins financiers peuvent évoluer avec le temps.
💡Afin de vous aider dans la gestion de ce budget, et notamment à disposer de l’argent que vous obtiendrez grâce à vos aides, la solution qu’apporte Finense est parfaitement adaptée.
Il est également important de comprendre les limites de l’APA et de savoir comment utiliser d’autres dispositifs pour compléter les soins et le soutien nécessaires. En effet, retenez que cette allocation est un dispositif important pour aider les personnes âgées à maintenir leur autonomie et à vivre une vie confortable et sûre, mais que cette aide n’est qu’un aspect d’un plan plus large pour les soutenir. Il peut être utile de travailler avec les professionnels de santé et les responsables des soins pour élaborer un plan complet de soins. Ces derniers peuvent inclure des soins à domicile, des soins en établissement médicalisé, des soins palliatifs et d’autres dispositifs de soutien.